Τρίτη 2 Αυγούστου 2011
Τα καλοκαίρια του Αιμίλιου (3): Στη Jumièges, στο κρησφύγετο της κοντέσας de Cagliostro
ΑΠΟΚΛΕΙΣΤΙΚΟ !
του ανταποκριτή μας Βασίλη Πολύζου
Jumieges, 2.8.2011
Όπως έίναι γνωστό, στα 1924 ο Maurice Leblanc, πατέρας
του πασίγνωστου αρχιλωποδύτη, αλλά και γνωστού ελεήμονος
και ευεργέτη Arsene Lupin, συνάντησε στην κωμόπολη Jumieges
της βόρειας Γαλλίας τη διαβόητη κοντέσα Καλιόστρο
(La Comptesse de Cagliostro) με την οποία συνέζησε
εν παρανομία και κραιπάλη για ένα ολόκληρο έτος.
Οι συναντήσεις των δύο εραστών πραγματοποιούνταν
στο σπίτι όπου διέμενε εκείνο το χρόνο ο Maurice,
αλλά και στον κήπο του ερειπωμένου αββαείου της Jumieges.
Το καλοκαίρι του 1925 η Καλιόστρο εγκατέλειψε άσπλαχνα
τον Μωρίς, φεύγοντας νύχτα για τη Διζιλάνδη, όπου και εγκαταστάθηκε,
και τότε εκείνος έγραψε τον επίλογο της ιστορίας
τον οποίο και δημοσιεύω κατωτέρω, κυρίως για τους γαλλομαθείς.
Αλλά η ιστορία της κοντέσας Καλιόστρο
δεν τελειώνει εδώ. Ο πραγματικός επίλογος γράφτηκε
από τον Αιμίλιο, τον Άνθρωπο από τη Διζιλάνδη.
Υπήρχαν φήμες, ότι η κοντέσα εμφανιζόταν κάποιες
περίεργες ώρες στον κήπο του αββαείου. Το μυστήριο
ανέλαβε να διαλευκάνει ο δαιμόνιος Αιμίλιος, ο οποίος
το περασμένο καλοκαίρι μετά από επίμονη έρευνα
κατόρθωσε να συναντήσει την κοντέσα Καλιόστρο
στο κρησφύγετό της (δείτε φωτογραφίες επάνω) .
La Comtesse de Cagliostro/Épilogue
by Maurice Leblanc
1924
Épilogue
Comme le supposait bien Raoul, tout le vaste système d’intrigues tendu pour la capture du trésor fabuleux, resta dans l’ombre. Le suicide de Beaumagnan, les aventures de la Pellegrini, la personnalité mystérieuse de la comtesse de Cagliostro, sa fuite, le naufrage du Ver-Luisant, autant de faits divers que la justice ne put pas ou ne voulut pas relier les uns aux autres. Le mémoire du cardinal-archevêque fut détruit ou disparut. Les associés de Beaumagnan se désunirent et ne parlèrent pas. On ne sut rien.
À plus forte raison, le rôle de Raoul, dans toute cette affaire, ne pouvait être soupçonné et son mariage passa inaperçu. Par quel prodige réussit-il à se marier sous le nom de vicomte d’Andrésy ? Sans doute doit-on attribuer ce tour de force aux moyens d’action formidables que lui donnaient les deux poignées de pierres précieuses prélevées sur le trésor. Avec cela… on achète bien des complicités.
Et c’est de même ainsi évidemment que le nom de Lupin se trouva un jour escamoté. Sur aucun registre d’état civil, sur aucune pièce authentique, il ne fut plus question d’Arsène Lupin, ni de son père Théophraste Lupin. Légalement, il n’y eut plus que le vicomte Raoul d’Andrésy, lequel vicomte partit en voyage à travers l’Europe avec la vicomtesse, née Clarisse d’Étigues.
Deux événements marquèrent cette époque. Clarisse mit au monde une fille qui ne vécut point. Et, quelques semaines plus tard, elle apprenait la mort de son père.
Godefroy d’Étigues, en effet, et son cousin Bennetot périrent au cours d’une promenade en barque. Accident ? Suicide ? Les deux cousins, dans les derniers temps de leur vie, passaient pour fous, et l’on admit généralement qu’ils s’étaient tués. Il y eut aussi la version du crime, et l’on s’entretint d’un yacht de plaisance qui aurait coulé la barque et se serait enfui. Mais point de preuve.
En tout état de cause, Clarisse ne voulut pas toucher à la fortune de son père. Elle en fit don à des institutions de charité.
Des années encore s’écoulèrent, années charmantes et insouciantes.
Raoul tenait l’une des promesses qu’il avait faites à Clarisse : elle fut profondément heureuse.
L’autre promesse, il ne la tint pas : il ne fut pas honnête.
Cela, il ne le pouvait pas. Il avait dans le sang le besoin de prendre, de combiner, de mystifier, de duper, de s’amuser aux dépens d’autrui. Il était, d’instinct, contrebandier, flibustier, maraudeur, pirate, conspirateur, et surtout chef de bande. En outre, à l’école de la Cagliostro, il s’était rendu compte, avec un certain orgueil, des qualités vraiment exceptionnelles qui le mettaient hors de pair. Il croyait à son génie. Il s’attribuait des droits à une destinée fantastique, en opposition avec la destinée de tous les hommes qui vivaient en même temps que lui. Il serait au-dessus de tous. Il serait le maître.
À l’insu donc de Clarisse et, sans que jamais la jeune femme eût le moindre soupçon, il monta des entreprises et réussit des affaires où, de plus en plus, s’affirma son autorité et se développèrent ses dons réellement surhumains.
Mais avant tout, se disait-il, le repos et la félicité de Clarisse ! Il respectait sa femme. Qu’elle fût et qu’elle se sût l’épouse d’un voleur, cela il ne l’admit pas.
Leur bonheur dura cinq ans. Au début de la sixième année, Clarisse mourut des suites d’une couche. Elle laissait un fils appelé Jean.
Or, le surlendemain, ce fils disparut, sans que le moindre indice permît à Raoul de découvrir qui avait pu pénétrer dans la petite maison d’Auteuil qu’il habitait ni comment on avait pu y pénétrer.
Quant à savoir d’où le coup provenait, là-dessus aucune hésitation. Raoul, qui ne doutait pas que le naufrage des deux cousins n’eût été provoqué par la Cagliostro, Raoul qui, depuis, avait appris en outre que Dominique était mort empoisonné, Raoul considéra comme établi que la Cagliostro avait organisé l’enlèvement.
Son chagrin le transforma. N’ayant plus ni femme ni fils pour le retenir, il se jeta résolument dans la voie où l’entraînaient tant de forces. Du jour au lendemain, il fut Arsène Lupin. Plus de réserve. Plus de ménagements. Au contraire. Du scandale, des provocations, de l’arrogance, un étalage de vanité et de gouaillerie, son nom sur les murs, sa carte de visite dans les coffres-forts : Arsène Lupin, quoi !
Mais, que ce fût sous ce nom, ou sous les noms divers qu’il s’amusait à prendre, qu’il se fît appeler comte Bernard d’Andrésy (il avait dérobé les papiers d’un cousin de sa famille, mort à l’étranger) ou Horace Velmont, ou colonel Sparmiento, ou duc de Charmerace, ou prince Sernine, ou don Luis Perenna, toujours et partout, au milieu de tous ses avatars et sous tous les masques, il cherchait la Cagliostro, et il cherchait son fils Jean.
Il ne retrouva pas son fils. Il ne revit jamais Joséphine Balsamo.
Vivait-elle encore ? Osait-elle se risquer en France ? Continuait-elle à persécuter et à tuer ? Devait-il admettre, en ce qui le concernait, que la menace éternellement dirigée contre lui, depuis la minute même de la rupture, aboutirait à quelque vengeance plus cruelle que l’enlèvement de son enfant ?
Toute la vie d’Arsène Lupin, folles entreprises, épreuves surhumaines, triomphes inouïs, passions démesurées, ambitions extravagantes, tout cela devait se dérouler avant que les événements lui permissent de répondre à ces questions redoutables.
Et ainsi se fait-il que sa première aventure se renoua, plus d’un quart de siècle après, à ce qu’il lui plait de considérer aujourd’hui comme sa dernière aventure.
Εγγραφή σε:
Σχόλια ανάρτησης (Atom)
Δεν υπάρχουν σχόλια:
Δημοσίευση σχολίου